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La France prochaine cible du GSPC ?

 

Ayman al-Zawahiri GSPC AlgérieAlgérie - Après les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Espagne, la France sera-t-elle la prochaine cible du mouvement Al-Qaïda?

Dans son dernier enregistrement diffusé à l’occasion du 5ème anniversaire des attaques du 11 septembre, Ayman al-Zawahiri a, pour la première fois, menacé directement et en des termes clairs, la France. L’information a été révélée jeudi dernier par le quotidien Le Figaro, puis confirmée par les autorités françaises.

Pour le Premier ministre Dominique de Villepin, il existe bien une «situation de risque» terroriste et il ne «s’agit pas de baisser la garde». Hier, sur le terrain, aucune mesure visible de renforcement du dispositif antiterroriste n’était visible, ni dans les métros ni dans les gares. Mais le gouvernement français semble prendre très au sérieux ces nouvelles menaces.

Dans son message, Ayman Al-Zawahiri, considéré comme le bras droit d’Oussama Ben Laden, appelle le GSPC, désormais affilié au réseau Al-Qaïda, à frapper «les apostats [du régime algérien], fils traîtres de la France», «les principaux membres de la coalition croisée» et «leur vieux leader, l’Amérique vicieuse».

Jeudi, dans un communiqué diffusé sur son site Internet, le mouvement terroriste a renouvelé son allégeance à Oussama Ben Laden: «nous poursuivrons notre jihad en Algérie.

Nos soldats sont à ses ordres pour qu’il frappe par notre entremise qui il voudra et partout où il voudra», assure le texte du communiqué.

Selon les spécialistes français de l’antiterrorisme, ces menaces seraient essentiellement liées à la récente participation de Paris à la force internationale au Liban (Finul). En acceptant d’assurer son commandement, la France a, aux yeux des islamistes, perdu son statut de pays occidental «neutre» dont elle a hérité après son opposition à la dernière guerre en Irak.

Pour les mouvements islamistes, en effet, la Finul est destinée à protéger l’Etat d’Israël et affaiblir la résistance libanaise.

Dans le passé, Al-Qaïda avait également formulé des reproches à l’encontre de la France, sans la menacer aussi clairement: instauration d’une loi interdisant le port du voile islamique dans les écoles publiques et les administrations, son soutien aux régimes arabes qualifiés de corrompus, l’arrestation de plusieurs activistes islamistes présumés proches du GSPC, et surtout la participation de plus en plus visible des troupes françaises aux combats en Afghanistan aux côtés des Américains.

Une participation très souvent mise en avant par les ministres français de la Défense et de l’Intérieur, et ce, en dépit des recommandations des spécialistes de l’antiterrorisme, pour ne pas provoquer inutilement les islamistes.

Selon des informations fournies par les services secrets français, il existerait entre 300 et 500 sympathisants du GSPC en France. Depuis le début de l’année, une réactivation de contacts entre sympathisants du GSPC, en France et dans plusieurs pays européens, dont l’Italie et l’Allemagne, a même été constatée. Des informations qui font craindre un passage à l’acte à tout moment.

Ces menaces interviennent au mauvais moment: à huit mois des prochaines élections présidentielles françaises, les islamistes d’Al-Qaïda seraient tentés de chercher à peser sur ce scrutin, comme ils ont réussi à le faire en Espagne en 2004. L’issue de ce dernier sera en effet déterminante pour la future orientation de la politique étrangère de Paris.

Les deux candidats les plus en vue, Nicolas Sarkozy (UMP, droite) et Ségolène Royal (PS, gauche), affichent des options divergentes: alors que le premier est résolument pro-américain, la seconde affiche plus de distance avec la politique antiterroriste prônée par Washington.

Par Rabah Yanis - Quotidien d'Oran

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