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Actualité

 

Le Polisario accuse l’Espagne et la France

 

Mohamed Abdelaziz RASDLe Front Polisario a fermement réagi à la relance par le Maroc du projet d’autonomie du Sahara préconisé en tant qu’alternative au statu quo.

M. Mohamed Sidati, le représentant de la RASD chargé des relations avec l’Europe, a animé dans la soirée du lundi un point de presse à cette occasion dans le but de réactualiser la position du Polisario.

En accusant explicitement l’Espagne et la France d’être derrière la promotion de l’idée d’autonomie large du Sahara, il fera valoir l’attachement traditionnel de la RASD au principe des négociations directes avec le royaume chérifien sur le seul thème des modalités d’application du référendum d’autodétermination, conformément aux accords conclus entre les deux pays à Houston.

«Nous refusons de négocier avec le Maroc sur autre chose que les modalités d’application des accords déjà conclus, notamment le Plan de règlement de l’Onu de 1991 et les Accords de Houston de 1996", a-t-il déclaré. M. Sidati, qui occupe également la fonction de ministre conseiller auprès du président de la République arabe sahraouie démocratique, M. Mohamed Abdelaziz, a fait savoir que les manoeuvres marocaines ont tendance à faire accréditer la thèse que des Etats veulent faire figurer dans les prochaines résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu l’appel à des négociations sur le projet de l’autonomie.

Le conférencier rappellera tout simplement, en guise de réponse, que des négociations entre les deux parties ont eu lieu et ont abouti à la signature du Plan de règlement et des Accords de Houston dans lesquels Rabat accepte la tenue du référendum d’autodétermination au Sahara-Occidental.

M. Sidati se désole que les Nations unies n’aient pas fait preuve de fermeté pour pousser à l’application de ce plan. Quant au plan d’autonomie présenté par le royaume chérifien, le responsable sahraoui ne lui réserve aucune suite.

«C’est un projet mort-né», commentera-t-il, citant en exemple d’illustration de l’hostilité des populations sahraouies, les actions de protestation enregistrées sur les territoires occupés depuis 2005.

Et qui ont valu une réaction de répression des forces de sécurité marocaines, attentant aux droits de l’homme.

Un aspect sur lequel l’attention de la communauté internationale a été sans cesse attirée. Le ministre a parlé d’arrestations arbitraires de militants indépendantistes et la torture pratiquée systématiquement sur les prisonniers.

La relance du projet d’autonomie n’est, aux yeux de Sidati, qu’une manoeuvre de digression destinée à chahuter la nature du conflit qui est celui de la décolonisation que seul «le processus de règlement sus-cité consensuellement approuvé est à même de régler».

Le Conseil de sécurité de l’Onu doit se réunir fin octobre pour voter un renouvellement du mandat de sa mission au Sahara-Occidental, la Minurso, et se prononcer de nouveau sur le conflit opposant le Front Polisario et le Maroc depuis 1975.

Le Polisario mène en ce moment une campagne de sensibilisation de l’Union européenne sur la justesse de l’organisation d’un référendum d’autodétermination qui permettra à la population de choisir en toute souveraineté son sort: s’affranchir des griffes du Maroc ou en dépendre.

La polémique sur le thème de l’autonomie est relancée alors que des informations font état d’un positionnement favorable d’un parti politique marocain - la Voie de la Démocratie - pour la convocation d’un référendum d’autodétermination.

Et a dénoncé par là même, les violences policières menées contre les résistants sahraouis. L’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara-Occidental est en mesure, selon ce parti politique, de «garantir la paix et la sécurité dans la région» a estimé «Annahdj Eddimocrati» en évoquant le bilan annuel du Sahara-Occidental.

Par Omar S. - Quotidien d'Oran

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