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Actualité

 

L’Algérie appelle le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités au Sahara occidental

 

Conseil de sécuritéAlgérie - «Un autre peuple, dont le territoire est le dernier qui reste à décoloniser en Afrique, attend toujours de pouvoir exercer ce droit à l’autodétermination qui a permis à tant de peuples d’accéder à la liberté et de prendre en main leur propre destin».

La phrase est de l’ambassadeur, représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Youcef Yousfi. Elle a été prononcée mardi à New York lors de l’intervention du diplomate algérien, devant la commission onusienne des questions politiques spéciales de décolonisation.

En réitérant à cette occasion son appui au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, l’Algérie a appelé la communauté internationale, plus particulièrement le Conseil de sécurité, comme le précise l’APS qui rapporte l’information, en vue de voir les responsabilités de tout un chacun assumées en ce qui concerne le Sahara occidental et le droit de son peuple à l’autodétermination.

Par le biais de son ancien ministre des Affaires étrangères, actuellement ambassadeur auprès de l’ONU, la diplomatie algérienne souligne que toute approche ne prenant pas en considération la légalité internationale et qui viserait à dénier son droit imprescriptible à l’autodétermination doit être rejetée par la communauté internationale.

«Inscrite en tant que question de décolonisation à l’ordre du jour de notre Organisation depuis plus de quarante ans et identifié comme territoire non autonome éligible à l’application de la résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960 portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, le Sahara occidental a vu son processus de décolonisation brutalement contrarié en 1975 lorsqu’il fut envahi, occupé et dépecé par son voisin du Nord, et depuis, le droit de son peuple à l’autodétermination s’est trouvé, chaque fois, contrarié par les actes unilatéraux, les fausses promesses et les tergiversations de la puissance occupante», rappelle à ce propos Youcef Yousfi.

«Depuis la proclamation du cessez-le-feu sous les auspices des Nations unies, à la suite de l’acceptation en 1990, par les deux parties au conflit né de cette occupation, le Front Polisario et le royaume du Maroc, d’un plan de règlement -entériné par le Conseil de sécurité dans ses résolution 658 du 27 juin 1990 et 690 du 29 Avril 1991, la puissance occupante, déterminée, comme elle est, à empêcher le peuple sahraoui de concrétiser sa revendication légitime d’exercer son droit à l’autodétermination, n’a cessé de dresser des obstacles et de multiplier les manœuvres dilatoires dans une vaine politique de fuite en avant visant à faire prévaloir le fait accompli et à faire admettre une souveraineté -que d’ailleurs nul pays au monde ne lui reconnaît- sur un territoire qu’elle occupe par la force», ajoute le représentant permanent de l’Algérie, auprès des Nations unies selon l’APS.

Remettant sur le devant de la scène le rejet par le Maroc des initiatives de paix précédentes, en dépit de l’approbation unanime par le Conseil de sécurité du plan de paix élaboré par James Baker (2003) ainsi que la conclusion des accords de Houston (1997) pour faciliter la tenue du référendum d’autodétermination, le représentant algérien à l’ONU relève que les tentatives du Maroc d’entraîner la communauté internationale «hors de la légalité internationale» à travers un «soi-disant plan» d’autonomie sont «de toute évidence, mort-nées».

Ainsi, la «politique de terreur à l’intérieur des territoires sahraoui occupés» menée par le Maroc participe à ce «défi» lancé par le royaume à l’ensemble de la communauté internationale.

Le plan de paix onusien, estime l’Algérie, est la «solution politique optimale pour le règlement de ce conflit» opposant les Sahraouis au royaume du Maroc.

La résolution 60/114, adoptée par le Conseil de sécurité en décembre 2005, «garde toute sa pertinence et sa validité et devrait, donc être reconduite en l’état afin que l’esprit de consensus qui a, de tout temps, animé les travaux de cette commission continue d’y prévaloir», a conclu Youcef Yousfi dont les propos sont rapportés par l’APS.

Par Younes Hamidouche - La Tribune

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