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Actualité

 

L'histoire refait surface entre l'Algérie, la France et la Turquie

 

Colonisation de l'AlgérieAlgérie - Sur fond d’une polémique sans précédent sur la question arménienne et la crise qui s’en est suivie entre la France et la Turquie, l’histoire refait, encore une fois, surface pour rappeler à cette même France, comme l’a d’ailleurs fait le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, d’appliquer les mêmes mesures sur la négation des crimes commis par les Français durant la guerre d’Algérie.

L’un des macabres anniversaires, celui où des Algériens ont été, le 17 octobre 1961, pour la plupart des morts, jetés sans foi ni loi, dans le fleuve parisien la Seine.

Une manifestation pacifique, regroupant plus de 80.000 émigrés, s’est transformée en un bain de sang où plus de 300 Algériens, selon l’historien Jean Luc Einaudi (400 selon la Fédération de France), ont été lâchement assassinés par la police de Maurice Papon, préfet de Paris, en cette année 1961.

C’était un 17 octobre, lorsque les Algériens sont sortis dans la capitale française pour témoigner leur soutien à l’Indépendance de l’Algérie.

C’est suite à l’interruption des pourparlers entre le GPRA et les représentants de Charles De Gaulle, qui se sont déroulés à Evian, à cause du Sahara algérien et du statut des Européens en Algérie, que les Algériens ont répondu à l’appel de la Fédération de France, histoire d’exercer des pressions sur le gouvernement français à revenir à la table des négociations.

Ayant eu vent des intentions de ladite fédération, Maurice Papon, alors préfet de Paris, s’empresse de décréter, le O5 octobre 1961, un couvre-feu interdisant aux Français-musulmans de circuler dans la capitale française de 20h30 à 05h du matin.

De peur d’être repérés par les services français, les représentants de la Fédération de France ont appelé, le jour même, de bouche à oreille les Algériens à se rassembler régulièrement dans la ville de Paris même si Jean Luc Einaudi a affirmé que ces rassemblements ont été infiltrés par les services de renseignements français.

Le 10 octobre de la même année, des milliers d’émigrés sont sortis, encore une fois, dans cette ville pour appeler à la levée du couvre-feu et à la tenue du référendum qui décidera du statut de l’Algérie. Malheureusement, le drame eut lieu, le 17 octobre, lorsque le sanguinaire, Maurice Papon, qui a d’ailleurs fini par être rattrapé par l’histoire, donna l’ordre de charger une manifestation pacifique à laquelle avaient participé 80.000 Algériens.

Une répression sanglante s’ensuivit faisant plusieurs centaines de morts et quelque 600 disparus. Les responsables français de l’époque avaient essayé d’étouffer ce crime odieux qui a d’ailleurs défrayer la chronique et a permis à l’opinion internationale de mieux comprendre le conflit algérien.

Les martyrs de cet évènement avaient sacrifié leur vie pour que l’Algérie recouvre son indépendance. D’ailleurs et selon les historiens, le 17 octobre 1961, la date qui a ouvert les portes à de nouvelles négociations, celles d’Evian qui ont consacré l’Indépendance de l’Algérie. Partis pour travailler à leur faim, les émigrés assassinés, en ce jour, ne savaient pas et ne sauront jamais qu’ils ont fait l’histoire. L’histoire d’un pays qui au prix d’immenses sacrifices a recouvré son indépendance sans plus.

Par Zoubir Khélaifa - Quotidien d'Oran

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