L’intéressé, qui se trouve actuellement à Dakar (Sénégal), devrait rejoindre le pays avant le 15 mai prochain. Annoncé par le ministre comme étant le nouvel entraîneur de la sélection nationale de football, Schnittger avait vite fait de démentir l’information.
Intervenant vendredi sur les ondes de la Radio nationale, l’Allemand avait, en effet, annoncé publiquement ne pas être intéressé par le poste d’entraîneur des Verts pour des raisons relatives à son âge. Il s’est déclaré toutefois prêt à “aider le football algérien”.
Pas plus tard que samedi dernier, Peter Schnittger est revenu à la charge pour exprimer toute sa disponibilité à venir travailler en Algérie pour restructurer le football national. Cité par l’APS, le désormais nouveau DTN dira : “J’ai donné mon accord au ministère de la Jeunesse et des Sports (…), car j’ai trouvé en lui un partenaire convaincant, compétent et crédible.”
Et c’est hier que Schnittger a conclu avec les responsables de la FAF et du MJS pour prendre en main les destinées de la DTN en remplacement de Ighil Meziane. L’engagement de Schnittger sera entériné demain lors de la réunion ordinaire du bureau fédéral.
La venue d’une personnalité de la trempe de Schnittger, dont les compétences sont connues et reconnues, sera d’un apport inestimable pour le sport roi algérien. Outre son statut d’instructeur FIFA, Schnittger a acquis une grande expérience dans le football africain.
Il a travaillé pendant de longues années en Afrique où il a dirigé plusieurs sélections nationales de renom. Il s’agit, entre autres, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. Schnittger aura donc la délicate mission de réorganiser le football algérien.
Il semble avoir les compétences requises pour réussir sa mission, lui, qui est considéré comme un des acteurs principaux du développement du football africain. Par ailleurs, Fodil Tikanouine, sur qui le choix de la FAF est tombé dans un premier temps pour diriger la DTN, sera appelé à d’autres fonctions. Il devra prendre en charge la direction des équipes nationales. Cette structure se charge des questions de la logistique.
Concernant le futur entraîneur national, la tutelle et la fédération n’ont pas encore déniché l’oiseau rare. Et les choses pourraient traîner aussi longtemps que prévu. D’autant que la piste de Philippe Troussier, est, semble-t-il, écartée. Les exigences financières du “sorcier blanc” sont jugées mirobolantes par les autorités du pays.
Troussier aurait exigé un salaire mensuel de 60 000 euros (600 millions de centimes). À quatre mois donc du début des éliminatoires de la CAN 2008, le poste d’entraîneur de l’EN demeure vacant.
Source Par Kamel Yamine 18 avril 2006
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