Bien au contraire, les principaux acteurs du monde des télécoms en Algérie mettent le paquet pour séduire, convaincre et grignoter ainsi de nouvelles parts de marché dans un secteur, où la concurrence est des plus rude. (par yazid ben)
Vitrine de l’avancée technologique en Algérie, le Sicom et le Hi-Tec, sont aux yeux de Boudjemâa Haïchour, ministre de la Poste et technologies de l’information et de la communication, une «occasion de mesurer le chemin parcourue par le secteur depuis 5 ans ».
Il a promis lors de l’inauguration de ces deux manifestations que « 2006 sera l’année de l’Internet haut débit en Algérie ». Il est à signaler que le 10 éme HI-Tec est organisé par le World Trade Center Algeria en partenariat avec Djezzy et la Safex.
Hassan Kabbani, le patron de Djezzy reviendra, lui, tout au long de son intervention sur le formidable essor du marché algérien de la téléphonie mobile, qui est passé, de 100 000 abonnés à plus de 14 millions aujourd’hui.
Le secteur des nouvelles technologies, naguère à la traîne, s’est hissé aujourd’hui comme le plus dynamique des secteurs économiques en Algérie, notamment en termes d’investissements étrangers, derrière les hydrocarbures.
Ce n’est pas fortuit si le groupe Orascom, dont Djezzy en constitue le fleuron, est le premier investisseur étranger hors secteur de l’énergie. L’ambition des pouvoirs publics, le ministre la dévoilera : placer le secteur en seconde place en termes d’investissements et de création de richesses. Chose qui fera dire à son premier responsable que les pouvoirs.
Source 19 avril 2006
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