En raison de la création fin 2007 d'une base centrale informatisée des visas (VIS) qui comprendra des données biométriques (empreintes digitales, photos numérisées), la France, qui gère un important réseau de consulats dans le monde, avait réclamé cette hausse.
Mais elle était contestée par plusieurs États membres d'Europe centrale (Pologne, Hongrie) qui ne voulaient pas pénaliser leurs voisins ukrainiens ou serbes.
La hausse concernera les visas de séjour de courte durée (trois mois maximum), mais pas les visas de long séjour dont le prix est décidé par chaque État membre. Des exemptions ont été prévues pour les enfants de moins de six ans, les étudiants et les chercheurs.
Les pays, qui ont “une perspective européenne”, comme ceux des Balkans, pourront aussi bénéficier d'un prix réduit s'ils acceptent de conclure un accord de réadmission des clandestins qui transitent par ces pays vers l'UE, comme cela a été fait avec la Russie, les négociations sont en cours avec l'Ukraine.
L'espace Schengen comporte actuellement quinze pays (les ex-Quinze, moins le Royaume-Uni et l'Irlande plus la Norvège et l'Islande). Il devrait s'élargir, fin 2007, aux dix nouveaux États membres de l'UE ainsi qu'à la Suisse, une fois que le Système d'information Schengen deuxième génération (SIS II) qui connecte différents fichiers nationaux, notamment les signalements à des fins de refus d'entrée, sera opérationnel.
Source Par la rédaction de Liberté 22 avril 2006
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