Algérie - « Le problème de l’université, c’est le français ! »

A l’issue de la clôture solennelle hier de l’université d’été du FLN à Blida, Abdelaziz Belkhadem a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a soutenu que son parti investira toutes ses forces pour que la constitution soit révisée et pour que le président Bouteflika brigue un troisième mandat.

« Nous sommes là pour le convaincre (le président, ndlr), afin qu’il se présente pour un troisième mandat », dira-t-il, ajoutant que son parti est contre la création d’un poste de vice-président.

Il précisera, par ailleurs, qu’« il revient au président Bouteflika de décider si la révision de la constitution se fera par référendum ou via l’APN ».

Abordant le thème de l’université, le conférencier a soutenu que l’enseignement supérieur en Algérie subit le poids d’une situation paradoxale.

Un paradoxe provoqué, selon lui, par l’utilisation et le choix de la langue d’enseignement. « Il est vraiment aberrant qu’un élève fasse ses études en arabe dans sa jeunesse pour qu’il se heurte par la suite à une autre langue à l’université, qui est le français. »

Pour Abdelaziz Belkhadem, « cette situation explique le fort taux d’échec dans nos campus ». C’est pourquoi, il est important, selon lui, de rendre au plus vite effective l’arabisation de l’enseignement au niveau des établissements supérieurs pour éviter ce « paradoxe préjudiciable pour nos jeunes ».

A signaler aussi que le secrétaire général du FLN a appelé, au cours de sa conférence de presse, à la consécration d’un équilibre entre les pouvoirs et a insisté sur la nécessité de préserver les entreprises publiques et stratégiques.

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com

D'après El Watan. Par Hocine Mallek . Le 26 août 2008.

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