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Algerie - Reprise de la contestation après Ramadhan

syndicatLes vacances et la période de trêve sont passées, les syndicats autonomes de la Fonction publique s’apprêtent à faire leur entrée avec beaucoup de bruit.

Réunie hier à Alger, la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique (CNSAFP) compte renouer avec la protestation dès le mois d’octobre prochain.

« Nous avons pris la décision de renouer avec les actions du terrain juste après le mois de ramadhan », affirme le porte-parole de la CNSAFP et premier responsable du Snapest, Meziane Meriane.

Cette réunion ayant pour ordre du jour trois points essentiels (information, action syndicale et divers) a été une occasion, selon notre interlocuteur, d’examiner la situation socioprofessionnelle des fonctionnaires.

Une situation jalonnée, selon lui, par le laminage du pouvoir d’achat des fonctionnaires, la stagnation des statuts particuliers, le renvoi aux calendes grecques de la question du régime indemnitaire, la marginalisation des syndicats autonomes et la fermeture des portes du dialogue.

La coordination nationale des syndicats autonomes, lance Meziane Meriane, est outrée par l’attitude des autorités qui ne traitent qu’avec l’UGTA. « Elles (les autorités) refusent d’ouvrir les portes du dialogue aux syndicats autonomes, malgré leur disponibilité et leur engagement pour contribuer à l’amélioration de la situation socioprofessionnelle desfonctionnaires de tous les secteurs », souligne-t-il.

Pour Meziane Meriane, le gouvernement n’a montré aucune volonté d’améliorer la situation des travailleurs. « On dirait qu’elles (les autorités) ne veulent pas résoudre les problèmes. Malgré la disponibilité de l’argent, elles ne veulent pas promulguer les statuts particuliers qui traînent encore en longueur », soutient-il, en précisant qu’il est fort possible que l’intersyndicale de la fonction publique rejoigne cette action pour constituer un front commun. « Nous avons des contacts avec nos amis du CLA.

C’est pour cela que nous n’avons pas arrêté une date pour la tenue de notre action de protestation. Nous voulons accorder plus de temps à nos amis de l’intersyndicale », indique-t-il. Pour sa part, le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) a rendu public un communiqué dans lequel il emboîte le pas à la CNSAFP.

En effet, le CLA revendique non seulement la promulgation d’un statut particulier, mais « un statut qui garantit le déverrouillage des carrières et la suppression de la précarisation ». En outre, ce syndicat revendique aussi un régime indemnitaire qui tient compte des spécificités du secteur de l’éducation.

« Le projet de statut particulier, dans sa deuxième mouture, ne favorise toujours pas le déverrouillage de la carrière d’enseignant, vu les conditions draconiennes, les obstacles dressés sur le déroulement de la carrière : post-graduation exigée, agrégation… ce qui ne valorise nullement le capital expérience », souligne le CLA en demandant la prise en considération du taux d’inflation dans la revalorisation du point indiciaire.

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com

D'apres El Watan. Par Madjid Makedhi. Le 6 Septembre 2008.

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