Algérie - Préscolaire : Les écoles privées appelées à la rescousse
Le courant semble mieux passer entre le ministère de l'Education nationale et les responsables des écoles privées.
La réunion qui a regroupé, hier, les deux parties au siège du ministère, dénote d'une «ouverture» du ministère en direction de ce secteur qualifié de «faible» mais «qui progresse.»
Benbouzid a, lors de cette rencontre, indiqué que l'éducation nationale porte un grand intérêt à l'enseignement privé.
«Nous voulons l'aider avec tous les moyens dont nous disposons», a-t-il affirmé.
Selon lui, le ministère se chargera de trouver des solutions aux difficultés que connaît le secteur de l'éducation au niveau national. Le ministre a, cependant, appelé les représentants des établissements privés à aider l'éducation nationale en ouvrant des classes «ne serait-ce que dans les grandes villes» pour les élèves du préparatoire ou préscolaire.
Le ministère de l'Education, a-t-il dit, «est disposé à assurer une formation aux enseignants des classes préparatoires ou encore de pourvoir les écoles privées en enseignants issus de l'ENS».
L'augmentation du taux de natalité, ces dernières années et le souci de préparer les enfants pour débuter leur cursus scolaire, expliquent cette option.
Le ministre ira jusqu'à dire qu'il établirait des conventions pour des échanges mutuels entre le secteur public de l'éducation et les écoles privées.
Benbouzid s'est dit, par ailleurs, satisfait des résultats des examens du Bac et du BEM, obtenus dans les écoles privées en juin dernier.
Il soulignera qu'il demeure responsable de tous les élèves «combien même ils sont scolarisés dans les écoles privées». Il rappellera, en outre, que la langue nationale (la langue arabe) est la langue d'enseignement. Quant aux langues étrangères, le ministre indiquera que «nous devons nous ouvrir à toutes les langues».
Mais, martèlera-il, «l'enseignement du programme de l'éducation nationale doit être dispensé en langue nationale».
Répondant aux questions des représentants des écoles privées sur les «difficultés» que rencontrent ces dernières, le ministre a rassuré que «tous les problèmes seront étudiés au cas par cas».
Parmi les plus importantes préoccupations, a-t-on signalé, celles liées au foncier et à l'investissement dans le secteur privé de l'enseignement, ceux relatifs à la gestion des plans de carrière des enseignants des écoles privées qui, en cas de départ vers l'enseignement public, voient leurs années de travail antérieures non comptabilisées pour leur retraite.
D'autres problèmes liés à l'imposition des écoles privées ont été exposés. Les responsables de ces établissements se plaignent du taux important de la TVA et du fait qu'il diffère d'une région à l'autre.
Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com
D'apres Le Quotidien d'Oran. Par Salah-Eddine K. Le 18 Septembre 2008.
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