Algérie - Benbouzid sollicite les écoles privées
119 établissements privés fonctionnels et 17 autres ouvriront cette année.
L’institution d’un plan de carrière au profit des enseignants des écoles privées, leur formation au même titre que ceux exerçant dans les établissements scolaires publics, l’attribution des assiettes foncières pour la construction des écoles privées, la baisse des impôts, ainsi que l’élaboration des programmes d’enseignement spécifiques pour les élèves issus de l’émigration et même étrangers sont autant de préoccupations majeures exprimées, hier, par les chefs des établissements et écoles privées lors de la rencontre qui les a réunis avec le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid.
Le premier responsable du secteur est disposé à prendre en charge leurs requêtes et leur apporter son aide.
«Je suis prêt à aider les écoles privées, mais seulement celles qui nous aident», dira-t-il avant d’ajouter que l’aide se fera à la carte, autrement dit au cas par cas.
Un plan de carrière pour les enseignants du secteur privé n’est pas à écarter, mais, selon le ministre, le dossier sera sérieusement étudié.
Selon Benbouzid, le temps où le ministère et les écoles privées étaient en continuel conflit est révolu. L’heure est au travail collectif. Il fera savoir que le nombre des écoles privées est en augmentation.
Outre les 119 écoles existantes et fonctionnelles, 17 autres nouvellement installées viendront s’ajouter au lot. Sur les 8 millions d’élèves scolarisés pour cette année scolaire 2008-2009, 20.220 sont inscrits au niveau des écoles privées, contre 13.125 en 2005.
Le taux de réussite est satisfaisant, il a été enregistré en juin dernier 38,04 % au Bac et 32,65% au BEM.
Benbouzid insiste sur le fait que l’école privée doit œuvrer en complémentarité avec le public.
Elle est appelée non seulement au respect des cahiers des charges, mais également à participer à l’amélioration du niveau de scolarisation, notamment en ce qui concerne le préparatoire.
Il les a fortement sollicitées pour augmenter leur capacité d’accueil, surtout dans les grandes villes. Les régions éloignées resteront par contre à sa charge.
Actuellement le niveau de scolarisation dans le cycle préparatoire est de 70%.
Plus loin, le ministre s’est dit intransigeant par apport à la langue d’enseignement qui ne peut être que l’arabe, avant d’insister sur les programmes nationaux.
Pour ce qui est des élèves issus de l’émigration, en particulier ceux qui sont à des niveaux avancés, au Bac par exemple, l’orateur a indiqué que leur cas sera pris en charge mais sans pour autant promettre des examens (Bac, BEM) spécifiques.
Pour les enfants des investisseurs étrangers, Benbouzid a fait savoir que l’école internationale de Kouba regroupant les trois cycles d’enseignement, s’étalant sur une superficie de 5 ha, sera ouverte pour assurer des cours «payants» dans le système anglo-saxon et francophone.
Sur le problème de l’assiette foncière évoqué par la majorité des chefs d’établissement qui déplorent la cherté de la location, l’orateur a promis de saisir les wilayas et le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales.
Les invités de Benbouzid veulent avoir une seule tutelle.
Le fait d’être soumis à un registre du commerce «fait de nous des commerçants plus que des éducateurs, c’est une honte !», fulmine un des intervenants, déplorant au passage la variation de la taxe imposée d’une wilaya à une autre.
Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com
D'apres Horizons-dz.com. Par Wassila Ould Hamouda. Le 19 Septembre 2008.
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