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Algérie - CNES : Deux jours pour auditionner cinq ministres

CNES Le Conseil national économique et social (CNES) auditionne aujourd'hui et demain, cinq membres du gouvernement, en prévision de l'élaboration du rapport sur l'économie fondée sur la connaissance.

C'est dans le cadre d'un atelier de travail que les ministres de la Recherche scientifique, l'Education, l'Industrie et la promotion de l'investissement, les TIC et l'Agriculture présenteront des communications autour desquelles des débats vont être enclenchés.

« C'est parce que ce sont des piliers sur lesquels repose l'économie nationale, que ces ministres ont été conviés à l'atelier de travail sur l'EFC », a déclaré hier le président du CNES, Mohamed Seghir Babes, lors d'un point de presse organisé en entracte d'une réunion du comité ad hoc chargé de l'élaboration du rapport sur l'EFC.

Babes a qualifié de « satisfaisant » l'état d'avancement de la réflexion sur l'EFC entamée en 2007. L'atelier en question, qui sera ouvert pendant deux jours au Palais des nations de Club des pins, regroupera des représentants des différents ministères, de la société civile, des syndicats et du patronat.

« A partir de demain, on va rentrer dans une phase de plus en plus opérationnelle », dira le président du CNES. En fait, il est question aujourd'hui « d'entendre » les premiers responsables de ministères, dont les politiques doivent être axées sur l'émergence d'une économie fondée sur la connaissance.

Une économie conditionnée par « des mesures institutionnelles et organisationnelles concrètes, des actions hardies en direction du développement et de l'implication de la ressource humaine et la création d'un environnement favorable au développement et à l'utilisation des TIC », estiment les experts.

« Pour cela, il est urgent de définir une stratégie globale qui doit contribuer à faire de l'entrée dans le Nouvelle économie fondée sur le savoir et la connaissance (NEFS), un objectif national prioritaire qui touche les différents domaines avec en prime le système éducatif, le développement continu et auto-entretenu des infrastructures des TIC, l'ouverture du système productif, du système financier et des échanges économiques, un cadre réglementaire mis à jour et libéralisé », est-il mentionné par le CNES.

Les experts précisent que « cette stratégie doit être définie et mise en oeuvre par une institution interministérielle placée au plus haut niveau de l'Etat ». Et « cette institution sera l'autorité gouvernementale compétente, responsable pour le compte de l'Etat de l'élaboration et de l'application de la législation et de la réglementation permettant l'entrée de l'Algérie dans la NEFS ».

Parce que, tient à préciser Babes, « il n'est pas question de construire des kits et les donner au gouvernement pour qu'il en fasse ce qu'il veut ». Seulement, a-t-il expliqué, « nous tenons à ce que cette réflexion soit appropriée par le niveau politique le plus haut, pour qu'elle soit traduite par quelque chose de concret ».

Le président du comité ad hoc, Abdelmadjid Bouzidi, soulignera dans ce sens, que « il faut insister sur le poids de ce dossier qu'est l'EFC, pour que l'économie ne soit plus une économie rentière. Et ce n'est pas une petite affaire ».

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com

D'apres Le Quotidien D'Oran. Par Ghania Oukazi. Le 23 Septembre 2008.

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