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Algérie - Octobre 88 : l’explosion

octobre 88 Sans dresser une liste exhaustive des heurs et malheurs de la vie politique interne du pays juste avant le 5 Octobre, liste que le journaliste Abed Charef a su répertorier avec détails dans son ouvrage, on peut se limiter au déroulement de faits majeurs, c’est-à-dire ceux qui, par leurs retombées ou leurs retentissements, ont participé à la création d’un climat propice à toutes les explosions.

Il y a, d’abord, des grèves : A la Société Nationale de Véhicules Industriels de Rouiba, à quelques dizaines de kilomètres de la Capitale, qui employait 12.000 personnes. La grève a duré plus d’une semaine, du 24 Septembre au 1er Octobre. Après quelques jours de paralysie, les travailleurs décident de ne plus rester sur le site du complexe, mais de «marcher» sur Alger.

C’est, alors, l’affrontement avec les forces de l’ordre chargées d’empêcher l’entrée à la Capitale. Presque au même moment, les 5.000 travailleurs du Complexe Vannes et Pompes de Berrouaghia se mettaient aussi en grève, obligeant le Secrétaire Général de l’Union Générale des Travailleurs Algériens (Ugta) à aller sur place discuter des problèmes soulevés. L’autre grève importante est déclenchée le 30 Septembre.

C’est celle des postes et télécommunications algéroises qui, commencée au Centre de tri d’Alger-gare, s’est étendue assez vite aux principaux centraux et bureaux de poste. Le travail reprendra en partie le 2 Octobre... pour s’arrêter... à Oran, le même jour. Bien sûr, ce sont là les arrêts de travail les plus importants qui ont, en quelque sorte, constitué le point culminant d’un mouvement ininterrompu qui a occupé tout l’été : grève des pilotes d’Air Algérie en Mai, de l’Eniem de Tizi-Ouzou, etc...

Toutes ces grèves ont des raisons avouées, liées à la famille des conflits socio-professionnels internes comme l’inapplication de certains termes du Statut général du travailleur : Retard dans l’élaboration des statuts internes, octroi des primes, demandes de rappels_ depuis 1985, re-cotation des postes de travail et augmentation des salaires, changement de responsables, attribution de logements, etc... revendications qui ne peuvent être comprises, bien sûr, que situées dans un contexte économique et social se détériorant à une allure vertigineuse, avec un coût de la vie croissant plus vite qu’un pouvoir d’achat qui stagne ou baisse, pour les revenus bas et moyens.

Il y a, ensuite, des «scandales» : Souvent totalement vrais, parfois basés sur des faits certes réels, mais très déformés par la rumeur : - Celui de la distribution des terres agricoles, dont certaines parmi les meilleures, au profit de hauts responsables politiques ou proches du pouvoir, de fonctionnaires et, dit-on, de prête-noms.

Et ce, suite à l’opération de réformes du secteur de l’agriculture: Domaines socialistes transformés en exploitations agricoles collectives (Eac), entre autres. Parmi le «gros lot» distribué, il y avait des parties parmi les plus succulentes du domaine Bouchaoui (ex-domaine Borgeaud, à 30 kilomètres d’Alger).

Le «détournement» supposé n’a jamais officiellement été démenti, même lorsque la question a été posée par les députés à Kasdi Merbah, devenu premier Chef de gouvernement de la «3ème République»... et, encore moins, lorsque le Gouvernement Hamrouche a fait publier, dans la presse, la liste, visiblement bien «arrangée», des attributaires illégaux, en Novembre 1990.

- Celui de la Banque Extérieure d’Algérie, dans lequel le nom d’un des enfants du Président Chadli Bendjedid, Tewfik, a été évoqué par le fait qu’il aurait été «utilisé» par des escrocs et des commerçants très gourmands (et, eux-mêmes, manipulés ?). Ces derniers, se servant de cette amitié, ou «couverture» de valeur, et de sociétés fictives, ont réussi à obtenir des prêts (des dizaines de millions de dinars) qui ont servi beaucoup plus à l’achat de villas, de voitures de luxe et de fonds de commerce qu’à des investissements productifs.

- Il y a, aussi, une action que l’on peut classer dans la rubrique des scandales... comme toute action programmée ou projetée par un groupe restreint au profit d’une couche limitée de la population et ce, sans respect des principes politiques et culturels élémentaires et de l’intérêt général.

Ici, il s’agit des menées francophiles (qu’il faut différencier de la francophonie) pour maintenir, à Alger, l’accès d’enfants algériens au Lycée Descartes de la Capitale, lycée dépendant de la «mission culturelle française en Algérie». Et ce, malgré la décision, déjà prise, d’interdire l’accès des enfants algériens aux établissements français et la création d’un lycée international où pourront être inscrits les enfants nécessitant une prise en charge particulière, les lycées français devant être réservés aux seuls enfants de nationalité française.

Il y avait, déjà, une polémique sur l’existence et l’influence du «Parti de la France» (Hizb França), liée aux difficultés réelles (ou, surtout, supposées) rencontrées par la langue arabe dans son utilisation et son expression, mais cela restait, malgré tout, une polémique algéro-algérienne. Le «scandale» a jailli avec l’occupation de l’Office Universitaire Français d’Algérie, à la rentrée scolaire 1988/1989, par les mères françaises d’enfants de pères algériens, et qui demandaient au nom de la bi-nationalité (reconnue par la législation française) que leurs enfants soient scolarisés dans les écoles françaises.

Ce fut, alors, le rebondissement de la polémique culturelle et le fait, bien «repris» par la presse nationale, surtout de langue arabe, eut alors un certain retentissement auprès des citoyens, surtout ceux dont les enfants avaient des préoccupations bien plus graves comme l’emploi et le logement. Tout ceci obligea le Président de la République à intervenir et à trancher vigoureusement contre les écoles étrangères et contre la bi-nationalité (non reconnue par la législation algérienne).

Il y a, enfin, mille et une rumeurs : Parfois princesses, souvent reines de la communication nationale, sur le terrain, depuis presque l’indépendance, c’est-à-dire depuis que la politique s’est totalement saisie des circuits de l’information nationale juste avant le 19 Juin 1965, à la fin du règne de Ben Bella (le «final» de la mainmise devant se réaliser pleinement avec un projet de fusion Alger-Républicain / Ech Chaâb).

Concernant l’explosion d’Octobre, ce qui est absolument certain, c’est qu’il y avait un appel de grève générale pour le 5 Octobre. Qui l’a lancé, qui a participé à sa propagation à travers le pays, là est encore tout le mystère, mystère que chacun, jusqu’à ce jour, s’acharne à vouloir déchiffrer, les uns pour démontrer que l’émeute était organisée et non spontanée et n’a donc aucune racine solide et, surtout, que les changements qui ont suivi n’avaient aucune raison d’être, les autres, pour découvrir ceux qui ont «fabriqué, au sein même des cercles proches du pouvoir», l’événement et ses suites. Ainsi, pour Mohamed-Chérif Messadia, lors d’une interview publiée par El Massa (28/29 Juillet 1991), tout a été «fabriqué» à partir de 1986 par les forces extérieures hostiles à la volonté d’existence de l’Algérie...

Avec la complicité, bien sûr, de services des renseignements et de ceux qui voulaient la libéralisation de l’économie. Saâd Bouokba, d’El Massa (6 Octobre 1991) abonde dans le même sens du complot : «Le 5 Octobre n’a pas été une exigence populaire et idéologique, mais une exigence de pouvoir pour casser la stagnation politique et idéologique qui présidait à la préparation du 6ème Congrès», et révèle (?) qu’un rapport sur ce qui se préparait a été remis au Chef de l’Etat en Avril 1990.

Tous les recoupements et toutes les analyses poussent à croire qu’effectivement, l’événement a été préparé, «quelque part» - mais certainement pas par la «Cia» comme veulent le faire croire, de manière farfelue, certaines nouvelles «têtes» politiques, comme le président du Rna, qui a accusé tous les responsables de l’époque, lors d’une conférence de presse tenue le 15 Septembre 1991... allant jusqu’à nommer Abdelhamid Brahimi et Taleb Ibrahimi - par la création des conditions favorables à une explosion, mais rien n’indique qu’une heure H avait été fixée de façon précise, ce qui laisse croire, au cas où l’hypothèse de la fabrication de l’événement est retenue, que le facteur de la spontanéité a joué tout de même un grand rôle, allant au-delà des espérances... des factions qui s’affrontaient dans les coulisses: Chadli Bendjedid contre Messadia, ou le gouvernement contre le Fln si l’on s’en tient à la thèse de Rachid Boudjedra (El Watan, 2 Avril 1992), ou la bourgeoisie bureaucratique contre la bourgeoisie libérale (Abderrahmane Mahmoudi).

En effet, les dates de «grève générale» ou de «soulèvement généralisé» ont été multiples, tout particulièrement à partir de la mi-Septembre. Le 19 Septembre, dans la matinée, c’est-à-dire juste avant la diffusion du fameux discours, significatif du «ras-le-bol» selon certains, ou du «feu vert pour la guerre civile» pour d’autres, prononcé par le Président Chadli Bendjedid, après une absence de la scène qui a duré près de deux mois, devant les membres du Bureau Politique du Fln, du gouvernement et des bureaux de coordination des wilayate, un journaliste rapportait, de ( la ville natale d’un membre influent de la grande nomemklatura, grand manipulateur» devant l’Eternel), une folle rumeur (dans les cafés entre autres) sur des manifestations populaires dans les jours qui suivent (c’est-à-dire entre le 20 et le 25).

Cette information valut, paraît-il, à son auteur, bien des tracasseries et ce, plusieurs jours de suite. Pourquoi ? On se le demande encore. Ce journaliste aurait été même «interdit de se déplacer» hors de sa wilaya sans autorisation préalable. Il était évident que le jour J approchait à grand pas et devait, très certainement, se dérouler bien avant le 6ème Congrès du Fln qui entrait alors dans sa phase ultime de la préparation... et, aussi, dans l’étape des négociations finales pour la redistribution des postes et du pouvoir. Bien d’autres incidents, d’apparence mineure, éclatèrent ça et là, durant les premiers jours d’Octobre, que ce soit dans le monde du travail ou ailleurs.

Ainsi, le 4 Octobre, des lycéens, en grève, allaient, durant trois heures, occuper les rues de Aïn El Hammam, saccageant et brûlant le siège et la résidence de la daïra, ainsi que quatre véhicules officiels. C’est le même scénario à Larbaâ Nath Iraten où des vitres de plusieurs édifices publics étaient brisés. Voulait-on que tout parte de la Kabylie dont on savait, chez les jeunes, le sentiment frondeur ! A Alger, d’où partirent les premières manifestations ? Ce qui est certain, c’est que tout débute dans la soirée du 4 au 5 Octobre. A Bachdjarah ? A Bab El Oued ? ou, à Oued Koriche, avec une histoire de longue coupure d’eau ?

Ici, on parle d’enfants qui brûlent des pneus, sur la chaussée, d’une voiture de police qui intervient et qui se voit renversée et brûlée... Une nuit certes assez heurtée mais pas très chaude. Elle est, cependant, mise à profit pour préparer la journée qui suit... par les jeunes certainement, par les moins jeunes peut-être, par la police, pas du tout, et on le verra bien. En effet, le matin du Mercredi 5 Octobre, il y eut, à partir de 10 heures, une manifestation de lycéens (et d’écoliers) en grève («racolés» écrit le Monde).

Elle se déroule dans une atmosphère bon enfant, sous les yeux compréhensifs des quelques policiers perdus dans la tempête. Dans son ouvrage édité en 1992, Kamel Bouchama, (Le Fln, instrument et alibi du pouvoir) précise que «les policiers» qu’on disait désarmés la veille, se sont éparpillés à travers les grandes artères de la Capitale pour demander aux commerçants de «baisser le rideau»... «J’en suis témoin», ajoute-t-il. Toutes les informations recueillies attestent que les incidents les plus graves sont dus, non aux lycéens eux-mêmes, mais à des groupes de jeunes, spontanément formés et (ou) brusquement apparus, surtout à partir des quartiers populeux et ce, à la suite ou parallèlement au cortège des lycéens.

Ce n’est plus le «chahut de gamins», mais plutôt l’émeute généralisée. Vers midi, la rue Didouche Mourad, chargée de symboles par le nom qu’elle porte... et de réussites commerciales, est quasi-totalement saccagée. Le bureau d’information du Front Polisario est détruit : Hasard ou geste symbolique d’une foule en colère qui a pris pour cibles tout ce qui est représentatif de l’Etat et de ceux qui ont le mieux profité de ses largesses.

La suite est connue, et cela durera jusqu’au 10 Octobre. Alger se trouve occupée, peu à peu, par les émeutiers pour lesquels - malgré l’état de siège proclamé et la forte présence de l’Armée - tout est alors permis, puisqu’on signale l’apparition de nombreuses bandes de racketters. La plupart des autres grandes villes vont suivre à un rythme fou...: Jijel, Blida, Médéa, Saîda, Ain-Témouchent, Tlemcen, Mostaganem, Annaba, Oran, Ain-Defla, Béjaia, M’Sila, Mascara, Sétif, El Eulma, Remchi, etc...

Avec, parfois, des morts. Seul, le Sud du pays, mis à part Laghouat, et la Grande Kabylie, échappent au maelström. A ce niveau, la mauvaise information nationale, pour ne pas dire inexistante, comblée par la liberté de manoeuvre et d’expression des radios et des télévisions étrangères (françaises surtout) a, en quelque sorte, «donné des ailes» à tous ceux qui ne voulaient pas rester en-deça de la locomotive algéroise, chacun voulant alors démontrer, ne serait-ce que par un simple jet de pierres, son opposition, sa colère ou son courage.

Tout cela, sans exclure toutes les possibilités de manipulation et de provocation par des individus «venus d’ailleurs». Ainsi, à Mostaganem, d’un véhicule de type Mercedès, de couleur noire, (avec immatriculation changeante, selon les barrages de police rencontrés: Alger, Oran puis Laghouat), on aurait tiré sur des éléments des forces de l’ordre, dans la nuit du Samedi 8 Octobre.

Une constante est à relever presque partout : tout ce qui représente l’Etat est attaqué. Chaque véhicule ayant une plaque d’immatriculation sur fond rouge (c’est-à-dire appartenant soit à l’Administration, soit aux entreprises publiques, soit au Parti du Fln) est condamné... parfois avec les individus s’y trouvant.

On notera, aussi, une certaine gradation, au fil des heures et des jours, dans les objectifs visés ou recherchés, gradation gagnant en ambition, au fur et à mesure que l’on s’apercevait que le pouvoir est réellement dans la rue, et que l’autorité n’existe plus et se terre. Ainsi, des établissements commerciaux, on passe rapidement aux établissements administratifs et encore plus rapidement aux établissements représentatifs du pouvoir (Parti) et de l’Autorité (commissariats de police).

Ici, certains prétendent que les jeunes de Bachdjarah et de Bab El Oued n’ont fait que bien rendre la monnaie des pièces à ceux qui, auparavant, les auraient fait bien souffrir. L’exemple parfait de l’exploitation «à fond la caisse» du mouvement est, à notre sens, symbolisé par tout ce qui s’est passé le 10 Octobre, conclusion sanglante et jugée, par tous, inutile, d’une révolte au départ certainement spontanée: «La manifestation des milliers de jeunes adolescents (...) a dégénéré au niveau du Dgsn (Département Général de la Sûreté Nationale) où l’armée et les Cns ont tiré sur la foule, tuant et blessant plusieurs personnes. Selon les habitants des immeubles mitoyens et des personnes qui ont participé à la marche, des voyous ont provoqué le service d’ordre sachant que c’était le dernier barrage qu’ils allaient passer.

Cette provocation a pour but, toujours selon certains manifestants, d’attiser la colère de gens et de provoquer des réactions en vue de faire durer, le plus longtemps possible, les émeutes. Plusieurs blessés ont, en outre, pu joindre les ruelles de la Casbah où certains d’entre-eux se sont effondrés après avoir perdu beaucoup de sang. Les coups de feu n’ont éclaté qu’après le passage d’une bonne partie des manifestants.

Ces derniers n’étaient pas tous des intégristes. Beaucoup d’entre-eux étaient des jeunes chômeurs et autres, connus, qui habitent le quartier de Bab-el-Oued». C’est là, le contenu d’une dépêche de l’agence Aps, diffusée juste après le drame. A ce moment-là, on savait déjà qu’il y avait des morts: Des balcons surplombant le boulevard Che Guevara, lieu de passage de la manifestation, juste avant l’arrivée à Bab-el-Oued, on a vu plusieurs camions chargés de corps se diriger vers l’hôpital.

A ce moment-là, on ne savait pas, aussi, qu’un des meilleurs jeunes journalistes de l’Agence, Sid-Ali Benmechiche, 33 ans, fils de chahid, rédacteur en chef spécialisé du «reportage» (devenu célèbre, après sa couverture sensationnelle de l’affaire du Boeing koweitien détourné sur Alger par des pirates de l’air) qui couvrait la manifestation, avait été atteint d’une balle dite perdue et décédait.

On ne le saura que bien assez tard dans la soirée. A ce moment-là, on ne savait pas qu’il y avait entre 30 et 35 morts (selon Abed Charef, In Octobre). Provocation ? Le terme est souvent revenu, non pas seulement pour ce qui concerne la journée du 10 Octobre, mais aussi pour tout ce qui a précédé.

Pour le lundi 10 Octobre, elle est quasi-certaine. Et ce, à plusieurs niveaux : - Tout d’abord, l’organisation elle-même de la marche par les «intégristes» religieux (du moins la tendance la plus radicale), qui, avant l’intervention télévisée prévue du Président de la République, annoncée le 9, voulaient récupérer un mouvement auquel ils ont participé peu ou prou, à un moment donné ou à un autre, mais qui, surtout, voulaient prouver leur «présence», non encore bien assurée.

On note, ici, que les encadreurs de la marche étaient, visiblement, tous des «intégristes»... alors que leur nombre au sein de la foule était limité. - Ensuite, tous les témoignages se recoupent sur un point : au dernier barrage (la marche avait démarré de Belcourt vers 14 heures et regroupait 10.000 à 15.000 personnes), un groupe a menacé les forces de l’ordre (des gendarmes) en position à l’entrée de Bab-el-Oued.

Abed Charef rapporte que «contrairement aux dispositifs mis en place aux carrefours précédents qui contrôlaient mais ne bloquaient pas la marche, celui déployé devant le Dgsn bloque carrément le passage». D’autres témoins directs rapportent, qu’au contraire, le «barrage» protégeait le bâtiment de la police et ne coupait pas la route...

Et, à ce moment-là, quelqu’un, de la foule, aurait tiré... La débandade qui a suivi a entraîné la foule vers un groupe des forces de l’ordre en position devant le Dgsn... ce qui a entraîné une panique de tous les côtés. Bilan officiel : 13 morts et 48 blessés.

A suivre -------------------------------------------------------------------------------- * Ancien DG de l’APS ( Octobre 1985-Mai 1990), Journaliste *Cet article est , en fait, un extrait de l’ouvrage de l’auteur, édité en 2005, à Dar El Gharb (Oran) sous le titre Chroniques d’une démocratie «mal-traitée » (Octobre 1988- Décembre 1992)... ouvrage qui n’a pas connu, en dehors d’Oran, une large diffusion.

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com

D'apres Le Quotidien d'Oran. Par Belkacem Ahcène-Djaballah *. Le 6 octobre 2008.

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