Algérie - Fin de règne houleuX à la FAF et à la LNF

Pour les responsables du football algérien, l’heure de quitter la table a sonné. Ils n’ont plus rien à faire à la tête des structures du football. Ils ont failli dans leur gestion, comme l’attestent les multiples affaires et scandales qui ont jalonné leur parcours ces trois dernières années.

Les épisodes de l’affaire FAF-RCK et le divorce Haddadj-Malek, consommé par une violation des statuts de la Ligue nationale par le premier cité, sont la parfaite illustration de la déliquescence généralisée des structures mères du football algérien. Comme dirait l’autre, c’est le seuil de compétence.

Le football algérien mérite mieux que ces « mauvais acteurs » qui s’accrochent à leur poste et aux misérables privilèges qui vont avec. La semaine qui vient de s’achever a été riche en enseignements. Le président de la FAF use de tous les moyens et prétextes pour reculer l’application inéluctable de la décision du TAS de Lausanne qui lui ordonne d’intégrer le RC Kouba en première division comme club supplémentaire. La politique de la fuite en avant ne le mènera nulle part et il finira par être confondu.

Il ne lui reste comme marge de manœuvre que la feinte, l’esquive et le contre-pied pour gagner du temps avant d’être sifflé hors-jeu. Cela ne saurait tarder. Son collègue de la Ligue nationale, Ali Malek, lui aussi, ne veut pas lâcher les rênes de la ligue, car il considère que la FAF et son président cherchent à lancer une OPA sur la LNF en bafouant les statuts qui la régissent.

Leur bras de fer a fait l’actualité au cours des trois derniers jours. Haddadj et Malek ont un point commun, ils ne veulent pas partir. Le commun des mortels aurait admis leur volonté commune si notre football truste des titres, était une référence sur le continent, cité en exemple dans le monde, se développait harmonieusement... Malheureusement, il n’y a rien de tout cela.

Bien au contraire, il est devenu la risée de la planète. S’ils l’aimaient comme ils le prétendent, ils le laisseraient tranquillement finir son agonie dans laquelle ils l’ont plongé. Depuis quelques jours, des hommes agités par leur conscience et n’acceptant plus cette situation ont pris sur eux d’interpeller la conscience du président de la fédération pour qu’il rentre chez lui et se tienne loin du football.

C’est le meilleur conseil qui peut lui être prodigué. Il ne serait pas resté insensible à ce conseil. D’aucuns prédisent qu’il annoncera son retrait après le match Liberia-Algérie. Partir sur une qualification des Verts au prochain tour des éliminatoires jumelées de la CAN 2010 et la coupe du Monde 2010 serait le plus beau cadeau que puissent lui offrir Rabah Saâdane et les joueurs de l’équipe nationale. En attendant, et pour paraphraser un célèbre confrère, on leur dira : « Partez, partez tous, partez vite ! »

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com

D'apres El Watan. Par Yazid Ouahib. Le 9 octobre 2008.

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