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Algérie - ASSURANCE DES BIENS IMMOBILIERS

assurance des biens immobiliersLes Algériens souscrivent-ils à l’assurance de leurs biens immobiliers contre les catastrophes naturelles, sachant que notre pays est exposé à des risques multiples : tremblements de terre, inondations, mouvements de terrain, tempêtes ?

Seulement 5% sont assurés auprès des compagnies d’assurances, d’après M. Latrous, président directeur général de la Société algérienne d’assurance (SAA) et l’Union des assurances et réassurances.

Ce taux est insignifiant lorsqu’on sait que les risques encourus par Dame nature sont grands. Pourtant, une loi a été promulguée en 2004 enjoignant les propriétaires de logements à souscrire à un contrat CA-NAT (catastrophe naturelle).

Le peu d’intérêt manifesté à ce service par les citoyens s’explique par «le manque de culture et la mentalité d’assisté chez la plupart de nos concitoyens», a indiqué un agent d’une compagnie d’assurance. Alors qu’un autre employé d’une agence de la SAA affirme que depuis 2003, de plus en plus d’Algériens consentent pour un contrat d’assurance de leurs biens mobiliers notamment les logements.

«Ils sont devenus conscients suite aux derniers évènements sinistres tels que le séisme du 21 mai 2003 qu’a connu Boumerdès ou encore les inondations de Bab El-Oued en 2001», a indiqué cet agent précisant que dans l’agence où il travaille, plus de 50% des assurances concernent des contrats d’assurance contre les catastrophes naturelles. Pour bénéficier de ce contrat, il faut être propriétaire du bien immobilier, condition sine qua non. Ce contrat prend en compte également les caractéristiques du logement selon qu’il soit individuel ou collectif, c'est-à-dire situé dans un immeuble.

Le zonage, l’étage, l’année de la construction et la surface du bien immobilier, tous ces éléments sont pris en compte dans le calcul de la somme à payer par le souscripteur au contrat. S’agissant de l’âge du logement, celui-ci est sectionné en trois catégories. Les logements datant d’avant-l’indépendance, ceux construits après 1962 jusqu’à 2003 et les logements construits après cette date. Ces logements ne sont pas évalués de la même façon. «Parce que les vieilles bâtisses sont plus enclines à s’effondrer lorsqu’il y a un séisme de forte intensité par exemple», a indiqué notre interlocuteur.

Lorsque le bien est situé dans un immeuble, le prix du mètre carré revient à 24 000 DA tandis que pour l’habitat individuel, le prix est de 30 000 DA le m2. Mais, la compagnie d’assurance ne rembourse que 80% de la valeur du bien en cas de catastrophe naturelle et à condition que la zone soit déclarée sinistrée par les pouvoirs publics.

Au vu des prix astronomiques de l’immobilier, le remboursement ne couvre certainement pas le prix du logement endommagé. Dans ce cas, le propriétaire peut évaluer son bien et payera plus cher le prix du contrat. Cette évaluation est plafonnée et ne saurait dépasser 5 millions de dinars.

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com

D'apres horizons-dz.com. Par Djamila C. Le 10 octobre 2008.

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