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Algérie - L’etat reprend la majorité du capital

l'etat reprend la majorite du capitalSonatrach sera la protectrice des grandes entreprises publiques relevant du secteur des mines et de l’énergie, actuellement en partenariat d’investissements avec les opérateurs étrangers en Algérie. Avec la crise financière d’une ampleur insoupçonnée partout dans le monde, force est de dire que cette ligne, arrêtée par le chef de l’Etat, vient à propos puisque désormais, tout projet faisant intervenir des fonds extérieurs devra être conclu avec la réservation de la majorité du capital au profit de l’Algérie.

Le partenaire étranger ne pourra disposer que d’une marge de capitaux allant de 30% à 49% au maximum, que ce soit dans le cadre du partenariat, d’investissements directs étrangers (IDE) ou même de privatisations.

C’est pourquoi le département de Chakib Khelil a été invité à ordonner la reprise des négociations avec ses partenaires étrangers dans les projets déjà initiés et non encore finalisés. « (...) de veiller à l’avenir à concevoir tout projet de partenariat ou investissement direct industriel dans les domaines de la pétrochimie, de l’électricité, du gaz et des mines en concordance avec les directives du président de la République pour qu’en chaque circonstance, l’Algérie conserve la majorité du capital dans ces réalisations », est-il écrit dans l’instruction récemment adressée par le chef du gouvernement au ministre concerné.

C’est d’ailleurs le cas pour les deux mégaprojets inhérents à la réalisation d’un pôle d’engrais phosphatés à Bouchegouf (Guelma) et d’un complexe d’aluminium à Aïn Témouchent. Pour rappel, ces deux projets, dont les négociations autour des nouveaux statuts ont déjà été reprises, étaient initialement conçus sur la base d’une participation algérienne minoritaire. En effet, dans le projet de Aïn Témouchent, il était convenu que les participations algériennes soient de l’ordre de moins de 30%, le reste détenu par le groupe émirati Moubadala.

Pour ce qui est du complexe d’engrais phosphatés, le capital social était initialement partagé entre Ferphos Group et le Pakistanais Engro à hauteur de 48% et 51%. Concernant ce dernier projet, indique Lakhdar Mébarki, P-DG de Ferphos, les discussions avec son troisième et nouveau partenaire, en l’occurrence Sonatrach, sont actuellement en cours pour le partage du capital. Il a été décidé que celui-ci soit détenu à hauteur de 26%, 25% et 49% par respectivement Sonatrach, Ferphos et le groupe pakistanais Engro, auquel sera confiée la partie management.

Les études d’impact sur l’environnement et de danger étant en voie de finalisation, les négociations autour de la création de la nouvelle joint-venture seront reprises dans quelques jours avec les partenaires pakistanais qui sont, note le PDG, favorables au nouveau partage du capital. « Notre objectif est de finaliser cette partie cruciale du projet avant fin 2008, car nous avons prévu de lancer les études de faisabilité début 2009 », a-t-il souligné.

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com

D'apres El Watan. Par N. Benouaret. Le 12 octobre 2008.

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