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Algérie - Médicaments: Les unités de production vont reprendre du service

medicaments Protection de la production locale des médicaments. Une décision politique, qui vient à point nommé, pour remettre sur rails les unités de fabrication des produits pharmaceutiques mises en veilleuse pendant plusieurs années.

La nouvelle a été bien accueillie du côté de l'Union nationale des opérateurs en pharmacie (UNOP) et du Syndicat national des pharmaciens d'officines (SNAPO), qui voient dans cette décision un soutien au produit local.

Le président de l'UNOP, M. Ziad, contacté hier, a exprimé sa satisfaction de voir enfin se concrétiser une revendication des opérateurs en pharmacie après plusieurs années. « Nous sommes satisfaits de voir que cette décision a fini par se concrétiser et qui va contribuer à relancer les unités de fabrication de médicaments qui ont fermé ».

En tout, sept unités ont mis la clé sous le paillasson. Mais après cette nouvelle, toutes ces usines pourront être récupérées pour une reprise de l'activité. C'est dans ce cadre, que les représentants de l'UNOP se sont réunis hier, avec les représentants du ministère de la Santé, pour discuter de la démarche à adopter pour relancer la production locale.

Un comité sera, de ce fait, constitué pour entamer le travail et des réunions quotidiennes sont prévues pour ficeler tout ce dossier. Selon le président de l'UNOP, les unités en difficulté ont besoin du soutien de l'Etat et il est nécessaire dans ce cas, de définir la politique de soutien qui sera appliquée.

Actuellement, 500 molécules sont produites localement. Même satisfaction exprimée du côté des pharmaciens. Le porte-parole du SNAPO, M. Benambri, explique que le syndicat milite pour la protection de la production locale. Cette dernière doit être orientée vers les produits essentiels et les maladies chroniques.

Le SNAPO plaide pour la diversification de la production avec une disponibilité des produits en quantités suffisantes à la demande. « Il faut encadrer l'industrie locale, l'orienter et la diversifier. Il ne faut pas que certains produits soient fabriqués par un seul opérateur, afin d'éviter la pénurie en cas de difficultés techniques ».

Le syndicat des pharmaciens propose en parallèle à cette nouvelle politique de protection de la production locale, l'instauration de mécanismes d'encouragement de la commercialisation de ces produits et de convaincre le pharmacien et le client d'utiliser le médicament produit localement et le générique. «Ceci demande un sérieux travail d'information, qui doit être accompagné avec des dispositifs juridiques et notamment le texte des marges bénéficiaires qui doit être révisé et aussi des mesures incitatives».

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com

D'apres Le Quotidien d'Oran. www.lequotidien-oran.com. Par B. Mokhtaria . Le 23 octobre 2008.

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