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Algérie - CANCER COLORECTAL EN ALGÉRIE : 4000 nouveaux cas par an

Cancer Colorectal en Algerie Quatre mille nouveaux cas sont enregistrés chaque année et le taux de mortalité concerne entre 40 à 50% de personnes atteintes.

Ils sont 2500 hommes et 1500 femmes selon les spécialistes cancérologues. Cependant le nombre de nouveaux cas de cancer colorectal dans le monde est de un million par an et le taux de mortalité avoisine les 40 à 50%.

Le cancer colorectal vient en troisième position, respectivement chez l’homme après ceux du poumon et de la vessie, et chez la femme après ceux du sein et du col de l’utérus.

Il touche les personnes relativement jeunes et l’âge minimum est de 55 ans. Les principaux facteurs de risques du cancer colorectal sont de deux types : l’hérédité représente 20% des causes et la nutrition en est l’autre facteur essentiel. Une alimentation pauvre en fibres, en vitamines et en calcium et riche en graisse favorise l’apparition d’un cancer colorectal. L’obésité est aussi un des facteurs de risque.

La survie dépend étroitement du stade de la maladie au moment du diagnostic, d'où l'intérêt de la dépister d'une manière précoce afin de pouvoir prendre en charge le plus tôt possible l'anomalie détectée. Longtemps dénué de symptômes évocateurs, le cancer colorectal est encore trop souvent détecté tardivement. Pourtant, c’est à des stades précoces qu’il est le mieux pris en charge.

En plus de la généralisation du dépistage de masse, certains signes doivent alerter. Le cancer colorectal évolue dans un premier temps sans donner de signes avant-coureurs. Pourtant, son pronostic est étroitement lié à son stade de développement au moment du diagnostic. Ainsi, pour les cancers colorectaux détectés au stade I, on observe un taux de survie à 5 ans de plus 90 %.

Mais seul un sur 5 environ est diagnostiqué à ce stade. Certains symptômes doivent attirer l’attention. Ils peuvent faciliter la détection précoce du cancer colorectal. Ces signes sont les suivants : la présence d’un saignement dans les selles (rectorragie ou méléna), qu’il ne faut pas attribuer spontanément à des hémorroïdes sans avis médical ; des troubles du transit d’apparition récente : diarrhée ou constipation inhabituelle, ou alternance de ces deux troubles ; des douleurs abdominales inexpliquées et d’apparition récente ; un amaigrissement inexpliqué. Si l’un ou plusieurs d’entre eux apparaissent, il convient de consulter rapidement son médecin. Le dépistage peut permettre d’identifier des cancers à un stade très précoce de leur développement et des polypes (adénomes), avant qu’ils n’évoluent vers un cancer.

On peut distinguer plusieurs groupes selon leur risque de développer un cancer colorectal. L’opportunité d’un dépistage, l’âge auquel le réaliser, le rythme et les modalités de surveillance varient selon le groupe à risques. Personnes à risques moyens de cancer colorectal (la majorité des cas) Les hommes et femmes de plus de 50 ans constituent la population présentant ce qu’on appelle un risque moyen de cancer colorectal : 94 % des cancers colorectaux surviennent après cet âge.

Personnes à risques élevés de cancer colorectal (15 à 20 % des cas)

Il s’agit des personnes qui ont déjà eu un adénome de plus d’un centimètre ou un premier cancer colorectal, des personnes dont un parent proche (père, mère, frère, sœur, enfant) a été atteint d’un cancer de l’intestin avant 65 ans, et de celles dont deux parents ont été atteints quel que soit l’âge au diagnostic, des personnes atteintes de maladie inflammatoire chronique de l’intestin étendue au moment du diagnostic et évoluant depuis plus de 20 ans. La méthode de dépistage préconisée pour ces personnes est la coloscopie dont le médecin déterminera la fréquence nécessaire.

Personnes à risques très élevés de cancer colorectal (1 à 3 % des cas environ)

Certains cancers colorectaux, rares, sont liés à une maladie héréditaire : des gènes défectueux peuvent être transmis d’un parent à son enfant. Enfin, il est possible de réduire le risque de développer un cancer colorectal. En effet, les légumes, et notamment les crucifères (choux et brocolis), riches en fibres et en anti-oxydants, diminueraient la concentration des substances cancérogènes naturellement présentes dans le côlon. Les céréales complètes, les yaourts… sont aussi recommandés.

A contrario, les graisses animales sont à consommer avec modération. Enfin, la pratique régulière d'une activité physique est réputée favoriser le fonctionnement intestinal et éviter la stagnation des aliments.

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com

D'apres Horizons-dz. www.horizons-dz.com. Par L .B. Le 7 Novembre 2008.

 

 

 

 

 

 

 

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