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Algérie - MULTIPLICATION DES FORMULES DE CRÉDITS À LA CONSOMMATION EN ALGÉRIE : Menace de surendettement sur les ménages

credit a la consommation L’engouement populaire pour les crédits à la consommation peut, selon les spécialistes, ouvrir les portes du surendettement pour les ménages algériens. Quand peut-on parler de surendettement ? Qu’en pensent les citoyens et surtout comment prévenir concrètement le surendettement ?

Eléments de réponses. De nouvelles habitudes de consommation voient le jour dans la société algérienne, le constat est établi depuis quelques années. Les habitudes de consommation des Algériens ont non seulement changé, mais certaines sont nouvelles. Qualifiées d’étranges à notre société par certains.

Arguments des autres, une société évolue, et la nôtre n’est pas en reste. Le crédit à la consommation fait partie de ces nouvelles habitudes, son développement semble sur la bonne voie avec le lancement, depuis quelques années, de plusieurs offres des filiales des banques étrangères en plus de celles qui existaient déjà au niveau des banques publiques.

En effet, de plus en plus de ménages algériens, ceux notamment qui n’en ont pas les moyens, s’orientent pour ne pas dire, se rabattent sur les banques pour financer leurs différents projets, entre autres, l’achat d’un véhicule, d’appareils électroménagers ou encore d’un logement,…

Le nombre de personnes qui ont recours à ce type de crédit est en pleine croissance, loin certes de celui que connaissent les sociétés européennes par exemple, mais cette croissance ne laisse pas indifférents, média, banquiers, économistes et sociologues. Jamais les Algériens n’ont autant emprunté pour consommer. Les ménages sont de plus en plus friands en prêts bancaires et depuis quelque temps, la question du surendettement se pose.

La multiplication des formules de crédits à la consommation en Algérie ne menacerait-elle pas les ménages algériens de surendettement ? Selon les chiffres de l’Association des banques et établissements financiers et les responsables des banques qui octroient ce genre de crédits, il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour l’heure, le niveau d'impayés est jugé très faible et le marché algérien n'est pas encore à inscrire dans la liste du surendettement.

Cetelem Algérie, la banque spécialisée dans le crédit à la consommation à titre d’exemple, depuis son installation en Algérie, en 2006 a traité en une année, plus de 25.000 dossiers répartis à parts égales entre le crédit automobile et le crédit à la consommation englobant les produits électroménagers, l'achat de meubles et les produits informatiques.

Le groupe Société Générale Algérie très présent sur le marché du crédit à la consommation en Algérie et qui attire une clientèle de plus en plus importante attend l'agrément de la Banque d'Algérie pour installer officiellement une nouvelle filiale dédiée au crédit à la consommation.

C’est dire toute l’importance accordée à ce marché naissant et surtout rentable. L’engouement populaire pour les crédits à la consommation peut, selon les spécialistes, ouvrir les portes du surendettement pour les ménages. Le nombre d’emprunteurs augmente et les risques d’impayés augmentent également.

Les banquiers craignent surtout une clientèle qui multiplie les crédits. Alors quand peut-on parler de surendettement ? Qu’en pensent les citoyens et surtout comment prévenir concrètement le surendettement ?

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com

D'apres Horizons-dz. www.horizons-dz.com. Par N. S. Le 11 Novembre 2008.

 

 

 

 

 

 

 

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