Algérie - Journee internationale des droits de l'enfant : La dislocation familiale, source de tous les maux

Le 20 novembre 1989, 191 pays ont ratifié la Convention internationale relative aux droits de l’enfant. Depuis, cette journée est célébrée journée internationale des droits de l’enfant. L’Algérie a, quant à elle, ratifié cette convention le 19 décembre 1992 (décret présidentiel n° 92-461).

Conscients du rôle primordial de la cellule familiale dans la consécration des droits de l’enfant et sa préservation de tous les maux sociaux, les pouvoirs publics ont installé, l’année dernière, un Conseil national de la famille et de la femme (CNFF) pour justement adopter une stratégie en mesure de lutter contre les problèmes susceptibles d’affecter la base de la société qu’est la famille.

Sous tutelle du ministère délégué à la Famille, «ce Conseil a un rôle surtout consultatif pour tout ce qui est relatif à la cellule familiale», explique Mme Hachani Mana Noura, présidente du Conseil. Concernant les droits de l’enfant, puisque c’est de lui qu’il s’agit, même le code pénal algérien punit toute atteinte à ses droits, selon notre interlocutrice, qui est également membre fondateur du Syndicat national des magistrats. «Notre priorité est de préserver la structure familiale et à travers elle l’enfant. Nous essayons de diffuser la culture de la paix, de la citoyenneté et de sensibiliser la famille à ces concepts.

D’ailleurs, l’une des préoccupations majeures du Conseil et qui figure dans notre programme d’action, c’est le problème du divorce et les effets néfastes qui en découlent. Le divorce est le thème d’un projet de recherche adopté en assemblée générale que nous allons traiter», dit-elle.

Car, selon la présidente du CNFF, la violence et tous les autres maux qui touchent les enfants sont la conséquence de l’éclatement de la famille et des conflits conjugaux. La présidente du Conseil souligne que la démarche adoptée par cette institution publique pour résoudre les problèmes de la famille repose sur des études scientifiques approfondies, qu’on confie à des centres de recherche.

Et comme le divorce est le mal le plus dramatique qui puisse toucher les enfants, le Conseil focalise son travail sur ce fléau très répandu. «La plus grande violence à l’égard des enfants, c’est le divorce», dit-elle pour schématiser ce drame.

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com

D'apres Horizons-dz. www.horizons-dz.com. Par Djamila C. Le 21 Novembre 2008.