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Algérie - «Nous sommes les derniers de la classe dans les pays musulmans »

seminaire Quel est l’objectif de ce séminaire ?

L’objectif de ce séminaire est d’informer et de sensibiliser les citoyens pour donner leurs organes une fois qu’ils sont morts ou ceux de leurs parents ou de leurs proches.

Le problème aujourd’hui, c’est qu’il y a annuellement entre 3000 et 3500 insuffisants rénaux, en plus de cela il y a la greffe hépatique qui se pose et d’autres organes pour lesquels on attend beaucoup de nous.

Les donneurs vivants ne peuvent pas couvrir la forte demande. Ils ne couvrent actuellement que 10% de la demande. Il faut absolument recourir aux donneurs cadavériques afin de développer cette activité qui est indispensable.

Dans ce domaine, nous sommes les derniers de la classe dans les pays musulmans. Il faut absolument qu’on s’ouvre à cette thérapeutique et, en tout état de cause, la religion, elle n’est là que pour nous aider.

Quel est le nombre de greffes d’organes réalisé jusque-là ?

Depuis 1985, il y a eu 500 interventions. Cette année, 38 greffes ont été effectuées à partir de donneurs vivants. Mais ceux-ci ne peuvent satisfaire la demande car il y a une longue liste d’attente.

Donc, il faut aller vers des dons à partir de cadavres.

Ces transplantations ont-elles toutes réussies ?

Dans le monde entier il n’y a que 90 % de bons résultats en une année. Nous nous inscrivons dans les standards internationaux. Toute opération chirurgicale ou médicale a son taux d’insuccès qui doit s’inscrire dans des standards internationaux

Avons-nous assez de chirurgiens capables de réaliser ce type d’opération ?

Je ne peux pas me prononcer sur l’ensemble des hôpitaux du pays, mais pour Blida, nous sommes prêts.

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com

D'apres Horizons-dz. www.horizons-dz.com. Entretien réalisé par M. K. Le 5 Decembre 2008.

 

 

 

 

 

 

 

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