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Actualité

 

Algérie : Dépôt de plainte pour pollution à Alger

 

Pollution dans l'eau Algérie AlgerAlgérie - Les réserves d’eau minérale ont été épuisées dès l’annonce jeudi matin, de la fuite de mazout qui a touché une canalisation d’eau potable, dans la région du Centre. De son côté, le ministère des Ressources en eau rassure quant au fait que l’eau est bien potable.

La perturbation annoncée dès jeudi dans la distribution de l’eau potable dans plusieurs quartiers de la capitale «n’a pas eu lieu», selon M. Benbouaziz, le chargé de communication au ministère des Ressources en eau.

«Le problème a été vite maîtrisé par les services de l’ADE et de la SEAAL qui oeuvrent depuis mercredi en fin de soirée, c’est-à-dire dès qu’ils ont été alertés par la présence d’odeurs d’hydrocarbures dans l’eau potable», affirme notre source. «Finalement, dès jeudi matin la conduite contaminée a été isolée et nous avons fait appel aux ressources du barrage de Keddara pour remplacer les 50.000 m3 par jour qui venaient d’El-Harrach».

Selon le ministère, «il n’y a rien à craindre, l’eau est potable à 100% ». «Nous ne prenons pas de risques avec cela, nous effectuons des prélèvements 4 fois par jour», rassure-t-on.

A l’origine de cette contamination par le mazout, «une fuite dans les canalisation de Naftal» au niveau de la prise d’eau d’El-Harrach (alimentée par les forages de Baraki) qui ravitaille les quartiers de Bachdjarah, Hussein Dey, Megharia, El-Biar, Hydra, Ben-Aknoun, Bir Mourad Raïs, Kouba, Birkhadem, Gué de Constantine et une partie d’Alger-Centre.

Cette dernière, rassure Benbouaziz, «a vite réparé la conduite en question». «Le ministre a également demandé à Naftal non seulement de réparer la canalisation défaillante par l’effet de la corrosion mais aussi de pomper tout le mazout qui se trouve en surface avant de lâcher l’eau potable à partir d’El-Harrach après la réparation de la conduite».

En second lieu, «Naftal doit déplacer ses conduites d’hydrocarbures loin de celles de l’eau potable» et ce «dans toutes les zones de captages de l’Algérois» (El-Hamiz, Baraki et d’autres).

«Quant aux conduites d’eau potable dont les joints en caoutchouc ont été détériorés par le mazout; ce qui a provoqué l’infiltration, elles sont en béton et nécessitent entre deux et trois jours pour être remplacées», précise encore l’attaché de presse du ministère.

Par ailleurs, le ministre des Ressources en eau a déclaré hier, au journal de 18h de la Chaîne 3, que «la direction de l’Hydraulique de la wilaya d’Alger a déposé plainte, puisqu’il y a eu pollution de la nappe». Et de conclure que la procédure suit son cours.

Par M. Mehdi - Quotidien d'Oran

 

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