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Actualité

 

Algérie : Le SNMG est passé de 2 000 DA en 1990 à 12 000 DA en 2007

 

UGTA AlgérieAlgérie - La tripartite à conclu au relèvement du SNMG à 12 000 à partir de janvier prochain. Une augmentation qui, si elle représente un plus pour la bourse des salariés, n’en est pas moins modique comparée au pouvoir d’achat de la population en régression permanente.

Ainsi, c’est à partir de 1990 que le SNMG a été revalorisé. Encore que, à l’époque, le pouvoir d’achat était assez élevé puisqu’ils étaient nombreux à se permettre quelques petits luxes. Pourtant, cela ne durera pas en ce sens que les prix du baril de pétrole ont poursuivi leur dégringolade.

Le plan anti-pénurie ne pouvait aucunement arranger les ménages puisque le Trésor public commençait à ressentir sérieusement les répercussions de la crise pétrolière.

Aussi, dans le cadre du dialogue entre le gouvernement et la centrale syndicale, il a été convenu de relever le SNMG à 2 500 DA en juillet 1991. Il passera à 3 500 DA en janvier 1992.

Il n’y aura plus aucune augmentation avant 1994. Entre-temps, la paupérisation s’accentuait, le terrorisme destructeur s’y était aussi mis de la partie en étant à l’origine de l’exode des villageois qui ont abandonné maison et biens pour survivre.

Leur installation dans les villes ou encore à la périphérie sans travail ni ressources a creusé le fossé. L’UGTA, consciente de la situation, interpelle les pouvoirs publics en leur précisant qu’elle ne saurait canaliser la colère des travailleurs trop longtemps.

Le gouvernement ira de ses arguments. D’où la fameuse phrase de Ouyahia selon laquelle l’Algérie ne disposait pas d’argent pour importer un seul bateau de blé. Mais de la discussion jaillit la lumière et c’est la raison qui l’emportera avec la décision, à l’occasion d’une tripartite, de relever le SNMG à 4 000 DA.

Pendant trois ans, les salariés ne verront pas un sou de plus. Ce n’est qu’en 1997, à l’issue des négociations, qu’il a été convenu entre les trois partenaires sociaux (le patronat avait émis beaucoup de réserves arguant de la situation catastrophique de leurs entreprises et les répercussions néfastes des pertes de changes conséquence de la dévaluation du dinar) une augmentation en trois tranches du Salaire national minimum garanti à 6 000 DA : de 4 000 à 4 800 DA à partir du 1er mai 1997, de 4 800 DA à 5 400 DA à partir du 1er janvier 1998, de 5 400 à 6 000 DA à partir du 1er septembre 1998.

Le volume important de la dette et l’exécution à la lettre du Plan d’ajustement structurel imposé par les institutions de Bretton Woods (l’Algérie avait été d’ailleurs, à l’époque, qualifiée de meilleur élève du Fonds monétaire international), la dissolution des entreprises et le licenciement massif des travailleurs ont rajouté au ras-le-bol de la population.

Des arrêts de travail ont été déclenchés dans les entreprises encore en activité, des grèves de la faim des travailleurs du BTPH étaient régulières sur l’esplanade de la maison du Peuple. L’explosion sociale était plus que perceptible.

Le gouvernement décide de «faire un geste» sous la pression en «concédant» une augmentation de 2 000 DA du SNMG. C’est ainsi qu’il est passé à 8 000 DA, jugé insuffisants par les salariés en raison de la hausse effrénée des produits à la consommation.

Puis l’embellie financière à la faveur de l’augmentation du baril de pétrole, mue par la situation géopolitique et la spéculation. Les réserves de changes sont montées en flèche, le Fonds de régulation des recettes a atteint un volume jamais égalé.

Le président de la République, répondant à la revendication de l’UGTA qui a pris la peine, pour étayer ses arguments, d’établir le panier de la ménagère, de relever le SNMG à 10 000 DA. Mais le mandat de la direction de la première organisation syndicale du pays dispose que le SNMG doit absolument atteindre les 15 000 DA.

Elle n’en obtiendra que 12 000 qu’elle considère comme un complément aux immenses acquis induits par la conclusion des conventions de branches. Cela en attendant l’établissement de la grille des salaires dans la fonction publique que le chef du gouvernement a accepté d’examiner avec la centrale syndicale.

Par Faouzia ababsa - La Tribune

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