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Actualité

 

La corruption en Algérie, un frein au développement

 

Corruption en Algérie La société algérienne est gangréné par la corruption. Les corrupteurs et corrompus se trouvent aussi bien dans les rouages administratifs et économiques que dans les rangs des citoyens.

Les derniers scandales qui ont touché les banques- où des sommes énormes, se chiffrant en centaines de milliards de dinars, ont été détournées -sont un indice de la déliquescence qui atteint de plein fouet les assises mêmes du développement socio-économique du pays. L’Algérie est atteinte par la maladie de la corruption qui gangrène tous les niveaux de la pratique sociale et commerciale relève de la Lapalissade tant les scandales se font jour chaque matin.

Les observateurs n’ont pas manqué de faire le lien entre les derniers changements opérés au niveau de la Banque algérienne de développement rural (Badr) et la Banque de développement local (BDL) et les scandales qui les ont touchées suite aux détournements qui y ont eu lieu.

Plus d’une quarantaine de magistrats sont passés devant la commission de discipline en 2005 pour manquement au droit de réserve, corruption et autres.

Certes, la corruption n’est pas propre à notre pays et frappe tous les pays en développement, mais semble avoir pris, en Algérie, des proportions alarmantes au point de discréditer l’action du gouvernement en dépit de la volonté politique d’endiguer ce fléau.

Transparency International a épinglé l'Algérie pour manque de transparence dans la gestion de la sphère économique et absence de mécanismes de contrôle des marchés publics, les pouvoirs publics ont décidé de prendre le taureau par les cornes.

Pour illustrer ces propos, il est utile de rappeler le cas des responsables arrêtés pour détournement de deniers publics, à l’image du wali de Blida, et de l’ancien wali d’Oran.

Pour donner plus de crédibilité à l’action de l’Etat quant à la lutte contre la corruption, certaines sources avancent que les pouvoirs publics auraient constitué des commissions devant enquêter sur plusieurs dossiers et entreprises. Aussi, il est fort probable que dans les prochains jours, plusieurs scandales éclateraient dans lesquels de haut responsables seraient mis en cause.

La Cour des comptes, sur instruction du chef de l’Etat prendra en charge le contrôle des taxes et impôts sur les revenus pétroliers et gaziers. La volonté politique exprimée tarde malheureusement à se matérialiser sur le terrain.

Par Smail Rouha - L'Expression

   
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