Algérie : Les syndicats de la mécanique-métallurgie et du tourisme mobilisent leurs troupes
Algérie - Vingt-trois jours après la première réunion d’évaluation (03 août dernier) qui s’est tenue au siège de la centrale syndicale, sous la présidence du secrétaire général Abdelmadjid Sidi Saïd, une autre réunion du genre s’est tenue, hier, à la maison du peuple Abdelhak Benhamouda.
En présence du premier responsable de l’UGTA, les délégués syndicaux de la fédération de la mécanique, métallurgie, électronique et électricité et celle du tourisme et commerce ont réitéré les mêmes propos, tenus le 03 août dernier, à savoir: blocage des négociations avec les représentants des SGP concernés.
Les cadres syndicaux des deux fédérations ont fait part «des difficultés d’aboutir à des résultats lors des négociations avec les représentants des SGP». Des difficultés qui risquent de compromettre l’avancée des négociations, «d’où notre retour à la base pour lui expliquer la situation».
En effet, selon des membres du bureau fédéral du secteur de la mécanique et de la métallurgie, «des assemblées générales seront organisées à la mi-septembre prochain pour décider des suites qui seront données à cette situation». «Le recours à des actions n’est pas à exclure», a soutenu un syndicaliste de la fédération et également membre actif de l’union locale de la zone industrielle de Rouïba.
Le même sentiment est partagé par les représentants des travailleurs du secteur du tourisme et du commerce, dont la fédération organise, aujourd’hui, une réunion des sections syndicales «pour arrêter une stratégie à adopter pour faire face à cette situation».
De son côté, le secrétaire général de l’UGTA s’est engagé pour la énième fois «à régler ces problèmes» qui, selon lui, concernent seulement les secteurs de la mécanique et du tourisme».
Abdelmadjid Sidi Saïd s’est engagé à prendre attache avec les responsables des ministères concernés «pour trouver une solution à cette situation et faire avancer les choses». Le SG de l’UGTA demandera aux fédérations de «ne pas se laisser piéger par le chantage qui consiste à conditionner l’augmentation des salaires par la compression du personnel».
Sidi Saïd dira encore qu’il n’est pas question d’être prisonniers des paramètres économiques. «Opposez-leur les paramètres sociaux. Et si cela bute, il y aura l’arbitrage de la centrale et du gouvernement».
Par Fayçal L. - Quotidien Oran
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